5 juin 2007

Poésie de geek

La semaine se poursuit difficilement et Gavrix gît devant son écran, cliquant péniblement sur la souris, tapotant vaguement sur le clavier. Est-ce l’enthousiasme des beaux jours ?

A un moment imprécis de son inaction créative, Gavrix se retrouve dans un état hypnotique face au clignotement de la trucbox. Etat qui finit par plonger Gavrix dans une réflexion profonde sur la nature des choses et sur le devenir de l’homme.

La connotation philosophique de cet article va atteindre son paroxysme dans quelques lignes car Gavrix a remarqué que même les écrivains à éditeur se sont penchés sur la question bidulebox. A l’instar de Jean Clair dans le Lait noir de l’aube (acheté sur un coup de tête suite à la visite du blog de la république des livres et traînant depuis à divers endroits de la tanière de Gavrix).

Voici donc l’extrait :

« La petite boîte blanche au format d’un livre qui relie mon ordinateur au réseau Internet a sur la tranche deux petites lumières rouges en permanence allumées et, sur le plat, une lumière blanche qui s’allume et qui s’efface, au rythme lent d’une respiration, ou pareil encore à celui du pinceau d’un phare. C’est bien d’ailleurs de cela qu’il s’agit, ces deux balises et ce feu tournant, pareils à des amers dans la nuit de la communication électronique. »

Non, il ne s’agit pas d’un billet de blog, mais d'un extrait de livre écrit sous forme de journal. Ceux qui voudraient en savoir davantage peuvent suivre ce lien.

2 commentaires:

Sammy a dit…

Waouh... même moi je n'avais jamais eu l'idée de trouver quoi que ce soit de poétique dans le clignotement -légérement hypnotique il est vrai- de la trucbox...

Gavrix a dit…

Sammy,
c'est une question de concentration très forte à l'instar de la méditation extrême.
Il faudrait peut-être que je donne des cours... c'est une idée ca!