Après des vacances bien méritées et un séjour forcé loin de l'ordinateur me revoilà sur la scène blogosphérique.
La reprise s'annonce chargée. J'ai plein de projets en tête et espère avoir le temps d'écrire suffisamment d'articles pour ce Lectorat exigeant et affamé que vous êtes.
Pourquoi chargée? Parce que je prépare notamment une petite expo de mes réalisations graphico-picturales à la foire ART SHOPPING au Carrousel du Louvre, où vous me verrez apparaître sous le pseudonyme Gav Rix.
En attendant, je vous tiendrai au courant des préparatifs de cette petite expo. Je me réjouis de vous y rencontrer.
J'ai également profité de l'été pour faire une ou deux réalisations graphiques de blogs, je vous invite notamment à visiter Shopping Daily d'Eugénie Bling-Bling, pour lequel j'ai conçu la bannière d'en-tête.
« Notre existence se déroule sur deux plans qu’on pourrait appeler la « vie tragique » et la « vie triviale »… Un des malheurs de la condition humaine est que nous ne pouvons vivre en permanence ni sur un plan, ni sur l’autre, mais que nous oscillons entre les deux. Quand nous sommes sur le plan trivial, les réalités du plan tragique paraissent absurdes. Quand nous vivons sur le plan tragique, les joies et les souffrances du plan trivial nous semblent superficielles, frivoles, sans importance… Il arrive que, dans des circonstances exceptionnelles, dans des moments de danger ou d’exaltation, on se trouve pour ainsi dire à la ligne d’intersection des deux plans ; situation curieuse qui oblige à marcher sur la corde raide du système nerveux. Il est un type d’homme condamné à marcher constamment sur cette corde raide : c’est l’artiste et, particulièrement, l’écrivain. »
(extrait de Arthur Koestler - Le Yogi et le Commissaire)
Ne sont-ils pas adorables sur leurs bâtons de dynamite géants? Qui n'a pas un jour rêvé de les imiter?
Qui donc ? Les personnages surexcités du noodle western thaïlandais Dynamite Warriors que je n’ai pas vu au Nifff. D’après Allocine, le film devrait sortir en France « prochainement ».
En attendant, Groins et Nœuds vous propose de visionner la bande-annonce, non sous-titrée. J’ai délibérément sélectionné la bande-annonce thaïlandaise, que j'estime plus réussie que la version internationale.
Ci-dessous, la bande annonce de I am a Cyborg but that's OK(Je suis un Cyborg), film fantastique sud-coréen que j'ai mis sur ma liste de films à voir suite à la visite du Festival international du film fantastique de Neuchâtel. Non, je ne l'ai pas encore vu et oui, je le regrette. Patience, ce film sortira dans les salles en France en Novembre 2007.
Il a été réalisé par Park Chan-Wook, celui-là même qui fut à l'origine de Old Boy. Il semble que pour I am a Cyborg, il ait changé de registre pour se consacrer à la comédie fantastique (si on peut définir ainsi ce film). D'après les descriptions lues un peu partout, il s'agit d'une histoire d'amour dans un hôpital psychiatrique, avec une mise en scène onirique et décalée. "I am not a psycho, I am a cyborg". Tel est l'affirmation de l'héroîne principale qui, paraît-il, suce des piles en guise de repas et converse avec les machines.
Le site internet de I am a Cyborgmérite également un détour. Une jolie réalisation animée, à la manière d'un popup book qui vous introduit à l'ambiance du film.
(La bande annonce est en coréen, sous-titré en anglais).
Vôtre fidèle Gavrix a visité hier le Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel. Ce festival se tient du 3 au 8 juillet et propose des projections de films fantastiques du monde entier. A priori le genre fantastique n’était pas mon préféré, d’autant plus que j’avais du mal à cerner exactement sa définition. C’est donc en néophyte enthousiaste que j’ai abordé cet événement.
A quoi ressemble un festival du film fantastique ? Malheureusement on ne voit pas de personnages déguisés en extraterrestres, ni de boissons vert fluo. Mais le public de connaisseurs vous rappelle que vous êtes bel et bien à la célébration du film fantastique. Il émane de l’ambiance à la fois un respect quasi religieux pour les productions de cette industrie et une curiosité fraîche et saine. Les spectateurs se déplacent par groupes de jeunes, mi-geek, mi-gothiques, qui exposent leurs analyses cinématographiques dans l’attente entre deux films. Une séance parmi un tel public est étonnante de maturité : les réactions sont justes et les rires bien placés.
En ce qui concerne la définition du genre fantastique, je pensais avant d’assister au festival que cette notion comprenait uniquement la science-fiction. Il se trouve que la définition est plus large et comprend la science-fiction, mais aussi l’humour fantastique, l’horreur, l’action fantastique et le cinéma d’auteur. Le genre offre donc une vaste palette de sensations, magnifiquement illustrée par les films présents au festival…
Les films que nous avons choisis totalement au hasard relevaient de l’horreur. J’ai particulièrement apprécié le premier, The Signal, film d’horreur indépendant américain qui a déjà été projeté à Sundance Festival 2007. Si le scénario est un peu simpliste et parfois mal ficelé, le film offre un divertissement ininterrompu qui oscille entre l’horreur et le rire. The Signal raconte l’histoire d’une ville dont tous les téléviseurs, radios et téléphones émettent un seul signal qui agit inconsciemment sur la volonté de la population en l’incitant à la violence. L’ambiance du début est assez étonnante, avec ses scènes de violence machinale dans le confinement de couloirs sombres d’une tour d’habitations. Une histoire parallèle de jalousie nous entraîne sur les traces d’une épouse adultère fuyant son mari devenu bizarrement violent, nous faisant rencontrer une galerie de personnages improbables, faisant penser à l’équipe de Shaun of the Dead. L’ensemble comprend son lot d’hémoglobine et de mutilations, indispensable à tout film d’horreur. C’était donc un très bon divertissement, qui je pense ne sortira pas dans les salles en France. Je vous ai quand même mis la bande annonce pour vous donner une idée de l’ambiance.
Le deuxième film était un film thaïlandais, The Victim, qui racontait l’histoire d’une jeune femme, actrice dans les reconstitutions de scènes de crimes. Peu à peu, vous vous l’imaginez certainement, les choses dérapaient et la jeune femme commençait à voir des apparitions. Pas grand-chose à dire au sujet du film à part le fait qu’il a apparemment été tourné sur de vraies scènes de crime. Tous les clichés du film d’horreur étaient réunis : hurlements de loups et chants d’outre-tombe en fond sonore, apparitions fantomatiques dans les miroirs, portes d’ascenseur se refermant au dernier moment sur le poursuivant de l’autre monde, possessions à profusion, etc… J’ai trouvé agréable d’avoir une vision de ce qu’offrait le cinéma étranger, qu’on aperçoit rarement dans nos salles obscures.
J’ai donc pris énormément de plaisir à assister à ce festival. Petit regret néanmoins, car le site officiel ne donnait pas suffisamment de descriptions pour choisir les films. La brochure de festival étant beaucoup plus complète, j’ai pu repérer quelques petites perles que j’aurais souhaité voir. Je vais donc publier quelques billets la semaine prochaine pour en parler, avec quelques bandes-annonces pour vous mettre l’eau à la bouche.
Si vous suivez le championnat du monde de moto GP, ce merveilleux logo A-Style n’a pas pu vous échapper. Sa couleur vibrante vous a certainement vrillé la rétine pendant un moment. Prenant le signe en otage, la marque a détourné cette lettre innocente en quelque chose de … singulier. Le décryptage est sans ambiguïté et finit par résonner dans l’inconscient tel le réveil un dimanche matin.
La marque de t-shirts et accessoires A-style est sponsor officiel du championnat du monde de moto. Les organisateurs ont du certainement oublier de regarder le logo, ou alors se laisser bercer par des balivernes que les heureux parents pourront ressortir à leurs enfants quand ils les harcèleront de questions à propos de la chose. Ils pourront alors leur rétorquer en toute innocence.
- Tu vois, le petit personnage du haut fait un massage au personnage d’en bas, qui se sent fatigué !
Ou alors…
- Mon lapin, tu vois bien, le personnage est tombé par terre et son ami l’aide à se relever...
Ou encore un prosaïque…
- C’est papa et maman qui jouent à saute-mouton!
Bref, les parents pourront s'amuser en déployant pleinement leur créativité. Après s'être déchaînés afin de préserver la candeur de leur enfant, ils verront celui-ci les regarder avec un soupir consterné en les traitant de naïfs, car il a peut-être déjà appris l'histoire par ses copains de récré.
Pour les connaisseurs de moto, est-ce une plaisanterie de Valentino Rossi qui à chaque victoire nous gratifie de ses facéties? N'est-il pas d'ailleurs appelé El Doctor dans le milieu...
Je vous laisse savourer le clip, on se retrouve après...
Faut-il maîtriser les prises de kung-fu "spécial moustique" pour partir en vacances dans les pays où sévit le paludisme? Ou bien se renseigner sur Malaria hotspots (si vous êtes anglophone)? Telle est la question posée par les créateurs du clip. Et elle a marché, car j'ai visité le site... Ceci est l'illustration du fait qu'un traitement décalé d'un sujet grave fonctionne tout aussi bien. (A la nuance près qu' il ne faut pas s'attarder sur l'illustration caricaturale des autochtones)
A part celà, vous êtes en panne d'idées pour les vacances? Assez de la chaise longue-piscine? Time a préparé un dossier plutôt lugubre sur les destinations touristiques "déprimantes", décors des dérives de l'histoire humaine.
Bon, tout cela m'a coupé l'envie de partir. Et si on restait à la maison à bloguer en douce?